Une tête bien faite de Tony BUZAN

Présentation du livre : ce livre ne vous présente pas simplement comment lire plus vite, mieux mémoriser et travailler de manière plus efficace, il explique au moyen d’arguments clairs et étayés pourquoi les méthodes présentées sont les plus adaptées à la façon dont fonctionne votre cerveau pour exploiter tout son potentiel.

Par Tony Buzan, 2004 (1ère édition française : 1984), 186 pages.

Titre original : Use your head (1st edition 1974).

Intérêts du livre :

  • Une écriture ludique et accessible, avec des exercices concrets et amusants qui font réfléchir.
  • Un livre clair aux arguments précis et étayées par de multiples résultats de recherche.
  • Des techniques et méthodes très efficaces.
  • Une écriture agréable et facile grâce aux résumés, aux dessins en couleur qui émaillent tout le contenu, ainsi qu’aux nombreux exemples concrets.

Limites du livre :

  • Honnêtement, j’ai du mal à en trouver…
  • Peut-être est-ce tout de même une approche qui peut mettre beaucoup d’entre nous en difficulté, dans la mesure où elle vient contrarier les habitudes d’apprentissage qui sont ancrées en nous depuis que nous allons à l’école : comment faire autrement après tant d’années de conditionnement ? C’est le défi à relever !

 

Chronique et résumé du livre :

Au début de ses études universitaires, Tony Buzan s’est rendu à la bibliothèque à la recherche de quelques ouvrages. A la documentaliste présente ce jour-là pour orienter les étudiants, il demanda s’il était possible de lui indiquer des livres qui expliqueraient comment utiliser son cerveau de la manière la plus efficace. Visage perplexe de la documentaliste…qui l’orienta vers des manuels de médecine.

Mais cela ne correspondait pas à ce que Tony Buzan recherchait.

Il se demandait comment « apprendre à apprendre » ? Et en quoi l’état actuel des recherches sur le fonctionnement du cerveau pouvaient-elles l’aider à envisager les méthodes de travail les plus efficaces ?

Tony Buzan a écrit ou co-écrit à ce jour plus de 80 ouvrages sur le cerveau et l’apprentissage. Ce livre dont je vous propose la chronique a été vendu à plus d’un million d’exemplaires partout à travers le monde. Il y explique :

  • Quel est notre potentiel intellectuel à tous,
  • Comment lire plus vite et mieux,
  • Comment fonctionne la mémoire,
  • Quels sont les moyens mnémotechniques les plus efficaces pour mémoriser,
  • Comment un outil pédagogique appelé « Mind map » peut nous aider à mieux comprendre, mieux réfléchir et mieux mémoriser,
  • Et quelle méthode de travail appliquer pour apprendre plus efficacement.

Un projet ambitieux ? Pas seulement. Grâce à ce livre : un objectif réaliste et accessible.

Pratiquement tous les chapitres proposent des exercices concrets à pratiquer au cours de la lecture. Ceux-ci ont deux intérêts majeurs : ils amènent le lecteur à éprouver à la fois l’intérêt et la pertinence des hypothèses présentées, et ils rendent le lecteur actif (et donc intéressé) tout au long du livre.

C’est en acceptant de jouer le jeu de cette démarche que ce livre changera votre rapport à l’apprentissage et vous aidera à améliorer votre efficacité au travail de manière déterminante.

 

1- Le rêve impossible d’Edward Hughes

En 1982, Edward Hughes venait tout juste de passer son brevet. Et alors qu’il était considéré comme un élève moyen dans toutes les matières, son père lui fit découvrir Une tête bien faite. La lecture de ce livre lui redonna courage et c’est avec une motivation nouvelle qu’il poursuivit ses études avec l’intention d’intégrer l’université de Cambridge.

Tous ses professeurs sans exception le découragèrent, pensant qu’il n’avait pas le potentiel pour prétendre intégrer une école si prestigieuse. Cela ne diminua en rien la volonté d’Edward Hughes, qui maintint son projet.

Vinrent les entretiens d’entrée à l’université. Là encore, ses professeurs pensaient que ses chances de succès étaient très faibles.

Edward s’était cependant construit un programme d’apprentissage sur la base des méthodes présentées dans ce livre. Il résumait ses cours sous forme de Mind maps, feuilletait ses notes pour en avoir une vue d’ensemble et révisait régulièrement ses fiches, afin de les comprendre et les mémoriser au maximum. Parallèlement, il faisait du sport et se sentait en forme, confiant et détendu.

A la fin de l’année, Edward passa quatre examens d’entrée à l’université. Il obtînt les meilleurs résultats de sa promotion aux quatre.

Pendant sa formation, il se fixa un programme identique à celui qu’il avait suivi pour son examen d’entrée à Cambridge. Et une nouvelle fois, ses résultats furent excellents.

Voici la conclusion qu’Edward Hughes lui-même donne à son témoignage : « Auparavant, je collectionnais les C et les B parce que je ne savais pas encore comment « obtenir une bonne note ». Je l’ai appris. N’importe qui peut en faire autant. »

Ce projet vous tente ?

 

2- Vos capacités intellectuelles sont plus grandes que vous ne le pensez

Ce que les recherches sur le cerveau nous apportent actuellement, c’est la certitude que la pensée est infiniment plus complexe qu’on ne l’avait cru et que les personnes douées de ce qu’il est convenu d’appeler des « capacités intellectuelles normales » possèdent une compétence et un potentiel infiniment plus grands qu’on ne le pensait jadis.

Il est possible de citer mille exemples des performances du cerveau : qu’elles se traduisent par une mémoire extraordinaire ou des forces physiques surhumaines défiant les lois de la science, ces performances font désormais l’objet de recherches. Elles sont prises au sérieux et donnent lieu à des applications pratiques. Ce sont ces applications pratiques que ce livre s’attache à rendre explicites, afin que tout un chacun puissent en faire usage et ainsi augmenter sa capacité à apprendre.

A notre époque, l’outil connu de tous censé « mesurer l’intelligence » s’appelle le test du QI (ou Quotient Intellectuel). Cependant, de multiples études critiques portant sur ce test montrent que :

  • Avec de l’entraînement, il est possible d’améliorer « son QI ». Autrement dit, celui-ci ne détermine absolument « notre intelligence » de manière irrévocable et permanente ;
  • Le QI ne mesure pas notre capacité à penser et agir par nous-mêmes ;
  • Le test ne permet pas de mettre en évidence nos potentialités intellectuelles et donc nos possibilités de progression.

Nous allons voir qu’il est en effet possible d’améliorer ses performances intellectuelles en suivant les techniques et méthodes présentées dans ce livre.

 

3- Comment le cerveau humain a été bridé

Pourquoi cependant nos performances ne sont-elles pas à la hauteur de notre potentiel ?

La question mérite évidemment d’être posée. Mais alors il faudrait également répondre aux questions suivantes : vous a-t-on déjà expliqué comment fonctionne votre cerveau ou comment fonctionne votre mémoire ? Vous a-t-on montré comment se comporte l’œil pendant que vous lisez et comment le cerveau enregistre, stocke et réutilise les informations ? Vous a-t-on déjà appris des moyens mnémotechniques pour améliorer vos capacités de mémorisation, une méthode de travail qui améliorerait votre pouvoir de concentration ou des techniques pour lire plus vite et mieux ?

Une tête bien faite est le premier « manuel d’exploitation » de votre cerveau, destiné à vous aider à développer l’extraordinaire potentiel de vos facultés mentales.

 

4- Lire plus vite et mieux

Pourquoi la lecture soulève-t-elle des problèmes ?

Car ce n’est pas parce que l’on sait lire, que l’on n’est pas confronté aux problèmes suivants : vitesse de lecture, concentration sur la durée, masse d’informations à retenir, rappel des informations après-coup, sélection, rejet, etc.

Il convient tout d’abord de repérer que la lecture n’est pas un processus linéaire : l’œil effectue des bonds d’un mot, ou d’un groupe de mots, à un autre sur lesquels il s’arrête plus ou moins longtemps.

Comment lire plus vite ?

  • En éliminant les retours en arrière,
  • En réduisant les temps de pause,
  • Et en élargissant le champ de ce qui est perçu par l’œil à chaque bond.

L’avantage de la lecture rapide est qu’elle apporte un soulagement à l’œil concernant l’effort physique fourni à chaque page, et qu’elle permet aussi (malgré les idées reçues) de pénétrer le texte plus aisément.

Les fausses idées sur la lecture constituent nos principaux freins à nous améliorer dans ce domaine : il est par exemple faux de penser qu’on ne devrait lire qu’un seul mot à la fois, car nous recherchons le sens d’un texte dans son ensemble et non celui de chaque mot pris isolément.

Voici les 4 techniques présentées par l’auteur pour nous aider à lire plus vite :

  1. Utiliser un guide visuel : guider l’œil permet de l’aider à se concentrer sur l’essentiel.
  2. Elargir le champ de ce qui est perçu par l’œil : à l’aide du guide visuel, aidez votre œil à faire des bonds moins nombreux sur une même ligne, puis sur un même paragraphe, puis sur une même page.
  3. S’entraîner à percevoir « ultra rapidement » un texte : tournez les pages aussi vite que possible pour habituer votre œil à capter le maximum de mots.
  4. Utiliser un métronome : le rythme du métronome vous aidera à passer plus rapidement d’un groupe de mots à un autre.

Ces techniques, pour être efficaces, supposent d’être pratiquées. Evaluez le temps que vous mettez à lire un nombre de mots, puis de pages sur un temps donné vous donnera une motivation supplémentaire pour progresser. Mais tentez quelques-unes de ces techniques et vous verrez que vos résultats seront rapidement encourageants.

 

5- La mémoire

Comment fonctionne la mémoire ? Et en quoi cette compréhension peut-elle nous aider à améliorer nos compétences en matière de mémorisation ?

Commencez par réaliser sérieusement l’exercice suivant :

Il s’agit de tracer deux graphiques :

  • Un premier qui représenterait la proportion de ce qui est retenu par la mémoire pendant la période d’apprentissage. En abscisse : le temps qui passe. En ordonnée : le pourcentage d’informations mémorisées. Lorsque vous « apprenez » pendant deux heures d’affilée sans pause, quel pourcentage d’informations pensez-vous retenir ?
  • Un deuxième qui représenterait la proportion de ce qui est retenu en mémoire après une période d’apprentissage, sans réactivation du contenu. En abscisse : le temps qui passe. En ordonnée : le pourcentage des informations dont vous vous souvenez après 24h, une semaine, un mois…

Comment fonctionne la mémoire pendant la période d’apprentissage ?

Elle diminue régulièrement à mesure que le temps s’écoule, si des temps de pause ne sont pas ménagés.

Cependant, nous nous souvenons mieux : des éléments situés au début et à la fin de la période d’apprentissage, des éléments associés par la répétition, la signification ou la rime, et des éléments marquants ou uniques.

Il est impératif d’avoir conscience que la mémoire et la compréhension ne fonctionnent pas sur le même rythme. Vous pouvez tout à fait continuer à comprendre sans pour autant mémoriser ce sur quoi vous êtes en train de travailler. Il est donc absolument nécessaire de réaliser de courtes pauses (5 minutes toutes les 45 min environ), afin de maintenir votre degré de mémorisation à un niveau élevé.

Comment fonctionne la mémoire après une période d’apprentissage ?

Le cerveau continue d’assimiler les informations après la période d’apprentissage (passant d’environ 70% de contenu mémorisé à plus de 90%). Par contre, plus de 80% des informations sont perdues au-delà de 24h si elles ne sont pas réactivées. Il reste néanmoins toujours des informations stockées, en particuliers lorsque des moyens mnémotechniques spécifiques ont été utilisés pour apprendre.

Pour inscrire un contenu dans la mémoire à long terme, il est donc indispensable de le réactiver régulièrement :

  • 5 minutes après une période d’une à deux heures d’apprentissage,
  • 2 à 4 minutes après 24h,
  • 2 à 4 minutes après une semaine
  • et 2 minutes après un mois.

Mais il ne suffit pas de relire ses notes. Il convient de faire un véritable effort de remémoration des informations, avant de comparer « ce qui nous est resté en mémoire »  avec le contenu original. Il est cependant évident que pour être efficace, ce temps de réactivation ne peut pas porter sur l’ensemble du contenu qui aura été travaillé (un livre entier, l’ensemble d’un chapitre de cours sous forme de notes…). Il faudra au préalable en avoir synthétisé les concepts-clés. Le chapitre suivant consacré aux Mind maps présentera une méthode qui répond à ces différents critères.

Mais comment consacrer apparemment si peu de temps à la réactivation d’un contenu à mémoriser et que cela reste efficace ?

Tony Buzan présente tout d’abord le résultat des recherches qu’il a menées auprès de « génies de la mémoire » et qui lui ont permis de catégoriser les moyens mnémotechniques les plus efficaces pour se souvenir d’un grand nombre d’informations.

Il a pour se faire créer un acronyme : le Smashin’scope.

Sensualité : nous nous souvenons mieux des informations qui sont rattachées à des informations sensorielles multiples (goût, odorat, vue, toucher, ouïe…).

Mouvement : il s’agit de la mémoire dite « kinesthésique ». Nous conservons également le souvenir des gestes que nous effectuons.

Association : la mémoire fonctionne par liens et associations. Plus nous avons d’informations stockées en mémoire, plus nous avons de possibilités de faire des liens avec de nouvelles et donc d’augmenter notre pouvoir de mémorisation.

Sexualité : un sujet dont nous nous souvenons tout particulièrement.

Humour : nous avons tendance à mieux nous souvenir des informations transmises avec humour.

Imagination : lorsque nous faisons preuve d’imagination, nous nous approprions les informations d’une manière qui nous permet d’exploiter notre personnalité, ce qui favorise la mémorisation.

Nombre : associer une information à un nombre augmente le degré de mémorisation de l’information.

Symbole : remplacer une information par un symbole favorise également sa mémorisation.

Couleur : les couleurs associées aux informations attirent l’œil et permettent de hiérarchiser les données à retenir.

Ordre : il s’agit d’ordonner les informations selon une certaine logique.

Positif : nous avons tendance à mieux nous souvenir de choses agréables.

Exagération : le fait d’exagérer une information nous amène à mieux nous en souvenir.

Une Mind map est un outil de travail inventé par Tony Buzan qui a différents usages mais qui permet entre autres de mobiliser tous les moyens mnémotechniques qui viennent d’être présentés. Elle constitue donc un moyen d’apprentissage et de mémorisation tout à fait privilégié.

 

6- Mind maps – introduction à la nature des mots et des pensées

Le chapitre commence par un exercice pratique visant à prendre conscience du pouvoir des mots et des concepts-clés. Il s’agit en effet de repérer que la mémoire fonctionne par associations successives et qu’un simple mot peut avoir le pouvoir de réactiver une somme d’informations importante.

Par contre, il convient de faire la différence entre les mots-clés « de rappel », qui permettent de réactiver les images et les mots appropriés, et les mots-clés « dynamiques », qui sont évocateurs sans susciter d’images spécifiques.

Le fait de comprendre que la mémoire fonctionne par association de concepts-clés et non selon un processus littéral de mot-à-mot mène à la conclusion que les notes prises de manière linéaire sont complètement inadaptée au projet de mémoriser leur contenu efficacement. En effet :

  • 90% des mots relevés ne jouent aucun rôle dans la mémorisation,
  • 90% du temps est perdu à relire ces mots inutiles,
  • Nous perdons du temps à rechercher les mots-clés dans nos notes,
  • Les mots qui séparent deux mots-clés affaiblissent leur connexion : l’espace et le temps passé affaiblissent le lien associatif.

Comment les Mind maps vont-elles nous permettre de dépasser ces différentes difficultés ?

 

7- Mind maps – les lois naturelles

L’esprit est parfaitement capable d’assimiler une information non linéaire. Il le fait d’ailleurs en permanence lorsqu’il est confronté à une photographie, un dessin, un tableau ou un film.

L’idée de base du Mind mapping est d’instaurer un rapport positif entre le cerveau et l’information : il s’agit de structurer l’information pour une insertion optimisée (idée centrale + ramifications), car le cerveau ne fait qu’enchaîner et intégrer des concepts-clés reliés entre eux.

Quels sont les règles du Mind mapping ?

  1. Commencer par une image centrale (ou un mot-clé) en couleur
  2. Utiliser des images/mots-clés dans tout le Mind map
  3. Ecrire les mots-clés en majuscules
  4. Les mots sont sur des lignes reliées entre elles
  5. Un mot par ligne
  6. Des couleurs partout

Par curiosité, entrez les mots « mind map » dans un moteur de recherche sur internet : vous obtiendrez instantanément des milliers d’exemples du résultat que cela peut donner.

Quels sont les avantages du Mind mapping ?

  • L’idée principale apparaît clairement ;
  • L’importance relative des idées est identifiée ;
  • Les liens entre les concepts sont immédiats ;
  • Les réactivations sont rapides pour une mémorisation efficace ;
  • L’introduction d’informations nouvelles est facilitée ;
  • Les Mind maps sont  personnalisées et originales, ce qui permet une meilleure mémorisation ;
  • Il s’agit d’être créatif : les nouvelles associations sont donc facilitées.

 

8- Mind maps – techniques et applications

L’outil Mind map peut s’adapter à de multiples usages : la prise de notes, les communications orales, la préparation d’une réunion, la préparation d’articles ou d’exposés…

 

9- La méthode fonctionnelle d’apprentissage

Tony Buzan présente enfin une méthode de travail visant à dépasser les difficultés que beaucoup d’entre nous rencontrons lorsqu’il s’agit de « nous mettre au travail » : la flemme, la difficulté à rester concentré, résister aux distractions…

Sa proposition se décline en deux phases comprenant chacune quatre étapes successives. Afin d’illustrer l’intérêt de la démarche Mind map, je vous en propose une ci-dessous qui reprend la démarche présentée dans la méthode fonctionnelle d’apprentissage.

La phase de préparation vise à vous mettre dans les meilleures conditions pour aborder le contenu que vous souhaitez travailler. Prenons l’exemple d’une personne qui voudrait lire un livre, mais avec l’objectif de s’en souvenir le mieux possible et le plus longtemps possible.

Phase de préparation :

  1. Parcourir le livre : regardez le sommaire, les grandes parties, la quatrième de couverture pour en avoir un aperçu global.
  2. Définir l’étendue du travail et la durée que vous souhaitez y consacrer : nous avons tendance à vouloir terminer ce que nous avons nous-mêmes planifié.
  3. Mise en forme de l’information : vous réalisez une première Mind map avec pour objectif de mettre à plat ce que vous savez déjà sur le sujet traité dans l’ouvrage. Cela vous conduit à vous concentrer et à adopter une attitude de recherche en développant votre curiosité pour ce que le livre pourra éventuellement vous apporter.
  4. Questions et objectifs : vous définissez avec attention ce que vous recherchez à la lecture du livre, et vous vous fixez un objectif, une accroche, et des questions auxquelles ce livre vous permettra vraisemblablement de répondre.

Phase d’application :

  1. Aperçu global : vous feuilletez le livre de manière analytique en faisant essentiellement attention à sa structure d’ensemble. Vous construisez alors une Mind map qui formalisera l’architecture globale de l’ouvrage.
  2. Première approche : vous approfondissez votre lecture en réalisant une Mind map par chapitre.
  3. Approfondissement : vous allez de plus en plus dans le détail, sans prendre trop de temps à vous entêter sur une difficulté éventuelle. La tension qui peut en découler va diminuer vos capacités de compréhension. De plus, c’est bien souvent en référence au contexte global et par liens et associations successifs que la notion s’éclairera d’elle-même. Vous y revenez plus tard…
  4. Révisions : vous avez progressivement construit une Mind map de l’ensemble du livre, à l’aide de mots-clés, de concepts-clés et d’images. Ces outils vous permettront de réactiver le contenu de manière efficace lorsque cela sera nécessaire.

 

10- Quel avenir pour l’homme ?

Il y a toutes les chances que si nous comprenons, si nous écoutons et si nous exploitons nos ressources intellectuelles ainsi qu’elles devraient l’être, l’aventure d’Edward Hughes devienne celle de tous.

 

Conclusion 

Tony Buzan a construit son livre en suivant tous les conseils qu’il énumère dans son contenu : l’introduction annonce comment aborder chacun des chapitres, le livre est émaillé d’exercices pratiques qui mettent le lecteur en position d’acteur de sa lecture, le développement comprend de nombreux exemples concrets, ainsi que des dessins, des Mind maps et des schémas visant l’illustration du propos.

J’ai découvert Une tête bien faite il y a quelques mois seulement, alors que j’avais fini mes études universitaire depuis plus de huit ans. J’avoue regretter de ne pas l’avoir découvert plus tôt, même si les usages que je peux en faire aujourd’hui sont innombrables. J’ai trouvé depuis un logiciel qui permet de réaliser des Mind maps en ligne, que j’utilise maintenant chaque fois que j’aborde un nouvel ouvrage. Après-coup, cela me permet d’avoir une vue globale immédiate de son contenu, ainsi que de l’articulation logique des arguments qui y sont présentés.

Chaque jour, j’ai l’impression que ma capacité à réfléchir et mettre en lien les informations que j’intègre progresse.

Si vous souhaitez lire mieux et plus vite, davantage mémoriser ce que vous lisez et travailler de manière plus efficace, ce livre est l’outil idéal.

 

4 thoughts on “Une tête bien faite de Tony BUZAN”

  1. Bonjour,

    Merci et bravo pour cet article très long et très complet.. J’avoue être particulièrement sceptique quant au concept de lecture rapide… mais curieux malgré tout. Je pense que je vais essayer.
    Par contre je suis tout à fait convaincu par la question de la remémorisation régulière. C’est très intéressant de développer une discipline autour de cela.
    Ce livre m’intrigue plutôt finalement… Je vais voir si je peux le trouver 😉

    1. Bonjour,

      Je ne suis pas pour ma part sceptique concernant la lecture rapide, mais j’avoue l’utiliser quasiment jamais. Je préfère lire de manière approfondie, pour prendre le temps de réfléchir en lisant et de lier les informations avec mon expérience ou ce que je sais déjà. Si j’en viens à lire de plus en plus vite, c’est qu’en réalité, le contenu ne m’intéresse pas…

      Maintenant, ce que la lecture rapide nous apprend sur le fonctionnement du cerveau lorsque nous lisons est TRES intéressant. J’ai donc lu très lentement ce passage du livre de Tony Buzan.

      A bientôt,

      Hélène

    1. Coucou Nicolas,

      En bonne auditive, ce serait tellement plus chouette pour moi si vous accompagniiez vos messages d’une petite phrase d’accompagnement. Juste pour que je sache pourquoi vous me proposez de cliquer sur votre lien…

      A bientôt,

      Hélène

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