Poursuivre son rêve jusqu’au bout malgré les obstacles par Théo

Bonjour à vous chers lecteurs de Donnez-du-sens.

Je m’appelle Théo, j’ai 22 ans, je suis auteur du blog www.reussir-ses-etudes.com et je voudrais aujourd’hui vous raconter mon histoire.

Depuis l’âge de 15 ans je veux devenir Kinésithérapeute. À l’époque, je jouais en club au Basket-ball et deux entorses successives aux chevilles m’ont amené à découvrir le monde de la kinésithérapie.

Ça a été pour moi une révélation ! C’était décidé, je voulais devenir kiné !

 

Les années ont passé, j’ai passé un Bac S (nécessaire pour préparer le concours de kiné) et après le Bac, j’ai choisi l’option de l’année préparatoire pour devenir kiné. Il faut savoir qu’il y a deux moyens de faire ce métier :

-Via les études de médecine, après la première année en fonction de son classement.

-Via un concours que propose une quinzaine d’écoles françaises de masso-kinésithérapie.

 

J’ai choisi la deuxième option, préférant les petits effectifs afin d’être mieux encadré mais aussi pour ne pas me retrouver lâché en pleine nature dans un amphi de 400 personnes dont la plupart essaye d’écraser la face du voisin.

 

Les débuts en prépa : une grande baffe en pleine figure

Me voilà donc en classe préparatoire.  Pendant un an, je prépare le concours de kiné que je présenterai dans une dizaine d’école en fin d’année scolaire.

Inutile de vous dire que la prépa, c’est dur. En effet, quand on sort à peine du Bac, que l’on ne nous a jamais véritablement appris à travailler, que l’on ne possède pas de méthodes de travail, la prépa vous met une grande baffe dans le visage.

 

Tout va très vite, vous êtes débordé par le volume de connaissances à apprendre et vous vous rendez vite compte que vous possédez de nombreuses lacunes auxquelles il faut vite remédier.

 

C’est même si difficile, que dès le premier jour vous entendez cela de la part de vos professeurs: « Bienvenus en prépa. Ici vous allez devoir travailler très dur. Sachez qu’il faut normalement deux ans pour décrocher un concours. Il est très rare de l’obtenir dès la première année ».

Réalité ou croyance limitante ? Dans les deux cas, vous ne commencez pas l’aventure avec un moral très haut.

 

Mes deux années de prépa

Petit à petit, je me suis habitué au rythme et à la quantité de travail. J’ai fait le choix d’avoir une vie étudiante très stricte qui se résume en 3 points :

-Étudier

-Étudier beaucoup

-Étudier énormément

Je ne vous cache pas que ma vie sociale a commencé à chuter d’un coup. Heureusement, j’avais eu la lucidité de vivre dans un foyer étudiant, ce qui me permettait de croiser des gens, de manger avec eux et de me vider la tête entre deux révisions.

Finalement,  l’année scolaire passe très vite. Les concours à la fin de la première année sont déjà là. Je commence donc un « tour de France » pour aller les passer. Dix la première année. Déplacements et hôtels à mes frais bien entendu.

 

Résultat de cette première année : 0 concours /19

La majeure partie d’entre nous est à peine déçue. On nous avait bien dit qu’il fallait au moins deux ans pour décrocher un concours (vous comprenez l’histoire de la croyance limitante maintenant ?)

 

C’est reparti pour un tour !

J’attaque donc ma « deuxième première » année sur les chapeaux de roues, en espérant que cette fois-ci sera la bonne.
 

Plus aucun problème pour suivre le rythme des cours, tout ça, je connais : je suis « doublant ».

J’ai déjà repéré les méthodes de travail qui fonctionnaient pour moi. Cette deuxième année est plus équilibrée : j’ai compris que je n’aurais jamais dû abandonner l’activité physique en première année sous prétexte que c’était du temps de gagné pour étudier.

Je m’aménage donc un peu de temps dans mon programme de révision pour faire du sport, me vider la tête et consacrer plus de moments avec mes amis.

 

J’arrive aux concours confiant, après m’être classé deuxième de ma prépa. Mes professeurs me disent que j’ai toutes mes chances au concours. Cette année j’en passe 9.  Je croise les doigts en recevant les lettres de résultats : 9 lettres, 9 déceptions puis espérance que le prochain résultat soit le bon, pour finalement se rendre compte que l’on a ENCORE échoué.

 

Le plan B

L’échec est dur à avaler. Néanmoins, quelque chose m’a sauvé : anticiper un plan B.

Une amie, ayant elle aussi  échouée aux concours, est partie faire ses études dans une école en Espagne. La sélection pour y entrer est moins rude et le diplôme délivré est européen (ce qui me permettra de revenir travailler en France). Mon amie me dit que l’école est géniale. J’entends dans sa voix un épanouissement que je n’ai pas connu depuis longtemps. Moi aussi je veux connaître à nouveau cela. Si j’échoue aux concours, je partirai en terres espagnoles.

 

L’Espagne : un nouvel espoir

Quand la sentence des concours est tombée, il me restait alors l’Espagne. On dit souvent que se relever d’un échec est difficile, c’est vrai. Mais je crois surtout que tout dépend de votre point de vue.

 

Quand j’ai pris conscience que j’avais été recalé à tous mes concours une fois encore, je ne l’ai pas vu comme une fatalité. Pour moi, une porte venait de se fermer, mais une autre s’ouvrait : l’Espagne.

 

Si je n’ai pas déprimé après tant de sacrifices,  c’est grâce à cet état d’esprit.

Je n’avais pas échoué à réaliser mon rêve : j’avais seulement échoué à une manière de le réaliser. Voilà toute la différence.

 

Un sac à dos et un dico espagnol

Au fait, je crois avoir oublié de vous dire : je n’ai jamais parlé un mot d’espagnol de ma vie (au collège et lycée, je trouvais l’italien plus « chantant »). J’arrive donc en Espagne après avoir appris par moi-même les rudiments de l’espagnol dans un manuel (Je sais fièrement dire « Hola, qué tal ? »).
 

Étonnamment, je n’ai pas peur ! C’est un nouveau départ pour moi, je me sens revivre. Je vais pouvoir rencontrer de nouvelles personnes, apprendre une nouvelle langue et découvrir une nouvelle culture.

 

Je crois que cet environnement  si différent du mien a été pour moi un moteur de réussite. C’était un nouveau challenge, qui lui, me plaisait ! À la différence d’étudier des matières comme la physique-chimie durant la prépa (sans aucun rapport avec mon futur métier), j’étais, en Espagne, déjà en train d’apprendre le métier de kiné ! Et que ce soit en Espagnol ou en Français, cela m’était bien égal.

 

Honnêtement, la langue n’a jamais été une barrière pour moi. Vous savez pourquoi ? Parce que j’étais motivé, plus que jamais !

Je venais de développer la conviction que cette fois-ci j’allais réussir, coûte que coûte.

 

« Avoir la dalle »

Quand j’ai commencé les cours en espagnol, le premier mois d’adaptation a été un peu dur. Juste le temps d’apprendre les bases de l’espagnol. J’avais néanmoins plusieurs gros points forts : des méthodes de travail qui avaient fait leur preuve, et un désir de tout « bouffer », de tout réussir, plus que jamais.

 

Je pense réellement que c’est ma motivation qui m’a permis de valider ma première année en Espagne. La réussite était ma seule issue possible, et je m’en suis donné les moyens.

 

Parmi les meilleurs de ma promo

Durant les premiers mois, j’ai beaucoup travaillé. J’avais encore le rythme de la prépa et je voulais regagner confiance en moi. J’en avais besoin. Après les déceptions répétées infligées par le « rouleau-compresseur » que sont les concours,  je voulais me prouver que je valais encore quelque chose. Je me suis donc donné les moyens de réussir en me classant parmi les premiers de ma classe (et en finissant major de ma promo en anatomie).

 

Vers un futur optimiste

Je suis maintenant en troisième année de kiné et je serai diplômé dans un an. Il me reste un an avant de réaliser mon rêve.

 

Mon expérience espagnole m’a d’ailleurs ouvert les yeux sur ce point : si devenir kiné était pour moi une vocation, je ne veux pas m’arrêter là. Ma soif d’apprendre a beaucoup mûri  à travers ces échecs que j’ai su relever. Ce diplôme ne sera qu’une étape. Un premier pas vers un futur encore plus grand qui m’attend.

 

J’ai découvert que je pouvais croire en moi, avoir confiance en la vie et atteindre tout ce dont je rêvais.

À travers ce témoignage, j’aimerais donc vous faire passer un message et vous dire que si ça a été possible pour moi, ça l’est aussi pour vous !

 

L’échec n’est que temporaire lorsque l’on continue d’essayer. Bien souvent la réussite est d’ailleurs à un seul pas de la réussite.

Alors croyez en vos rêves, gardez confiance, tombez neuf fois, et relevez-vous dix !  

 

Théo du blog www.reussir-ses-etudes.com

2 thoughts on “Poursuivre son rêve jusqu’au bout malgré les obstacles par Théo”

  1. Bravo Théo, ce que vous avez mis comme carburant dans le moteur à motivation vous a aidé à franchir tous les obstacles ! je comprends votre ressenti car après 25 ans d'expérience professionnelle à fond, jai fait un burn out. le choix que j'ai fait de réussir le projet dont j'ai envie depuis toujours m'a redonné une énergie phénoménale et j'ai l'impressioin d'avoir des boosters dans le dos ! rien ne me résiste…quand on est à sa place, on arrive à ses fins. Continuez comme cela et merci de votre partage ! BRAVO !

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