Je crois que principalement, il y avait un manque d'écoute de la part de mes proches et des professeurs. Et je devais suivre une voie, celle scientifique parce que c'est la plus réputée. Mais l'enseignement me semblait incompréhensible et surtout j'étais assise tout le temps. Ma confiance en moi était en dessous du point zéro. J'étais timide, rentrée sur moi-même… Les conseils dispensés consistaient à apprendre par coeur ce qu'on me disait…seulement je n'y comprenais rien. Mêmes les langues semblaient comme mortes pour moi.
Mon BAC à 21 ans, je suis partie à l'étranger. J'ai voulu m'immerger dans un autre environnement. J'ai choisi l'Irlande. Là, j'ai commencé à reprendre confiance en moi. J'ai commencé par découvrir ce qui me plaisait. J'ai suivi une formation de design d'intérieur pendant un an. J'étais la seule étrangère et mes cours étaient en anglais.
Peu à peu, je me suis sentie attirée par tout ce qui aide à prendre soin de soi. Et j'ai dévoré tout ce que je pouvais sur le sujet. Après 3 ans de pluie, j'ai décidé de partir en Australie car j'avais envie de continuer à parler anglais et j'avais entendu qu'ils étaient assez avancés dans le domaine du bien-être. Arrivée là- bas, j'ai commencé par me former au massage autoréparateur, puis j'ai embrayé vers le shiatsu et continué par un autre diplôme de Sciences de santé orientales. Je ne finirai malheureusement pas ce dernier. Et cela me prendra du temps avant d'en comprendre les raisons profondes…
4- Quels conseils donneriez-vous aux étudiants kinesthésiques qui souhaiteraient poursuivre des études supérieures ?
Aujourd'hui, j'ai réussi à identifier ma manière d'apprendre, ce qui me permet d'avancer dans mon projet d'études universitaires. Mes conseils seraient de :
5- Quelles sont les méthodes de travail qui vous réussissent le mieux ?
Comme préparation, je commence par mettre sur une carte ou un schéma visuel ce que je sais sur le sujet.
Ensuite, je me documente en glanant des infos : sur internet, dans des livres, ou alors je rencontre les gens qui sont susceptibles de connaître le sujet. C'est presque un travail de journaliste. ;-).
Ma carte va grandir et là, je vais avoir besoin de mettre le tout au propre en faisant une carte qui reprendra l'ensemble de ce que j'ai trouvé. Ça me permet d'être moins stressée car j'ai déjà quelques notions que je peux ensuite développer et consolider.
Je reprends ce que j'ai vu en formation et j'organise toutes les informations.
Cette façon de faire me permet aussi d'avoir une vision globale de tout ce que je vais avoir à apprendre et ça me rassure.
À très bientôt,
Coralie