Pour certaines personnes, leur activité professionnelle n'est pas leur principale préoccupation. Ce qui est important, c'est avant tout le temps qu'elles passent auprès de leur famille et en particulier de leurs enfants.
Pour d'autres, leurs passions et loisirs passent avant tout le reste : les voyages, la mécanique automobile, la peinture, les sorties entre amis ou encore le pilotage d'avions. Leur métier ne constitue qu'un moyen de rassembler les ressources nécessaires (en temps et en argent) à l'investissement de ces activités.
Pour d'autres encore, il est indispensable que le métier qu'elles exercent soit stimulant, épanouissant et motivant. Ces personnes peuvent avoir des amis fidèles, une famille extraordinaire et des loisirs passionnants, si elles ne s'épanouissent pas dans leur travail, elles se sentiront déçues, inutiles, déprimées ou insignifiantes.
Qu'en est-il pour vous ? A quelle place mettez-vous votre activité professionnelle dans votre vie ?
Pour ma part, tout est important : ma famille, mon métier, mes loisirs et mes amis. Mais j'ai profondément besoin de me sentir utile, et c'est dans le cadre de mon travail que je cherche à combler ce besoin. De fait, il occupe une place très importante. Je m'y investis beaucoup et j'y pense souvent. C'est la raison pour laquelle il est indispensable pour moi que les valeurs qui me tiennent le plus à coeur soient reconnues dans mon cadre professionnel.
Avez-vous pensé à mettre ce qui est le plus important pour vous au coeur de votre activité professionnelle ?
Dans le cadre de la partie 1 de cet article, j'ai évoqué le cours que j'ai construit à destination de mes étudiants pour les aider à approfondir leur projet professionnel. Dans la mesure où plus de 85% d'entre eux disent vouloir trouver dans leur travail une source d'épanouissement personnel, j'ai réalisé un "jeu de formation" afin de les amener à préciser quelles sont leurs valeurs essentielles, à savoir les normes de conduite qui guident leurs actions dans une direction qui leur paraît juste, éthique et en accord avec leur morale.
Voici quelques-unes des valeurs qui ressortent : la justice, la famille, le plaisir, la compétition, l'écoute, l'harmonie, la fierté, l'empathie, le respect, l'ambition, la réalisation de soi, la détermination, la prudence, etc.
Il s'agit de faire ressortir ce qui est le plus important pour soi, ce qui nous pousse à agir, ce que nous recherchons chez les autres avec lesquels nous sommes en relation, ce pour quoi nous serions prêt à nous battre ou à déplacer des montagnes.
Pourquoi prendre conscience des valeurs qui nous animent est-il si important ?
Lorsque nous avons des difficultés à prendre une décision, c'est souvent parce que deux valeurs également importantes pour nous entrent en conflit. Faire un choix nous conduirait à privilégier l'une au détriment de l'autre, ce qui se révèle parfois insupportable.
Reprenons l'histoire de Paul dont j'ai commencé à parler dans la partie 2 de cet article.
Paul doute de son orientation. Il ne parvient pas à s'intéresser aux cours qu'il suit en école d'ingénieur. Nous parlons de ce qui l'intéresse et il évoque l'art… Je lui demande donc de faire des recherches sur les différents types d'études qui font une place à la dimension esthétique dans leurs enseignements. Que se passe-t-il quand il revient me voir une semaine plus tard ?
"Je n'ai pas trouvé grand chose…" me dit-il.
Il sort une feuille pliée en quatre qu'il déplie avec soin. Je sens que ses recherches ont été superficielles.
"J'ai discuté avec ma mère ce week-end. Elle m'a dit que c'était dommage que j'arrête l'école d'ingénieur maintenant. C'est tout de même une bonne école, qui permet d'avoir un bon métier."
Je lui demande : "Oui, votre mère a entièrement raison. Je vois que vous êtes en train d'écouter la voix de la raison. Mais est-ce que vous êtes parvenu à vous mettre au travail depuis notre dernier rendez-vous ? Pensez-vous que le fait d'être dans une "bonne école" va suffir à vous motiver ?"
Il me regarde ennuyé.
Non, il a beau se forcer, la motivation n'y est pas. Mais comment espérer "faire sa vie" en rêvant ? Car c'est bien l'image qu'a Paul de ce qui lui plaît vraiment : une lubie, un rêve, une utopie…
C'est l'image qu'il en a, mais en réalité il n'en sait rien, puisqu'il s'est contenté de lister les idées de formations que je lui avais suggérées sans prendre le temps d'approfondir son projet.
Qu'est-ce qui le retient ? Pourquoi n'a-t-il pas cherché à en savoir plus ?
Les conflits de valeurs au coeur des relations familiales
Paul fait partie d'une fratrie de cinq enfants. Sa mère a très vite arrêté de travailler pour s'occuper de la famille. Son père travaille beaucoup, mais occupe un poste à responsabilité qui lui permet de subvenir aux besoins de tous.
Tout semble en apparence bien se passer, de manière harmonieuse. Pourtant, il y a quatre ans, les choses semblent avoir basculées pour Paul : son père a révélé avoir mis de côté pendant de longues années ses projets de carrière pour rester vivre auprès de sa famille. Il a alors choisi d'accepter un poste à l'étranger et ne revient depuis en France que deux ou trois fois par an. Il est heureux de ce choix. Mais Paul…
D'un côté, sa mère et son père lui ont transmis la valeur "famille" comme étant essentielle. Sa mère semble avoir fait le choix de renoncer à sa carrière professionnelle de manière volontaire et heureuse. Par contre, si son père lui a transmis cette valeur, c'est sur un mode conflictuel : oui, la famille est importante, mais c'est également une contrainte.
Son père, par ses choix et son comportement, lui transmet par ailleurs un autre message : il est important de faire selon son désir personnel, même si cela se fait au détriment de l'harmonie familiale.
Enfin, à sa place de fils, Paul doit en même temps valoriser son père, qui met sa liberté individuelle en avant, mais il doit faire avec la souffrance d'être séparé de lui pendant une période où il aurait eu besoin de sa présence (tout comme sa mère peut-être).
Quelles valeurs sont alors en conflit ?
La liberté, l'épanouissement personnel, la famille, l'empathie, la responsabilité…
Lorsque Paul discute avec moi de ses centres d'intérêt, il met en avant son désir propre et sa liberté à choisir par lui-même ce qui le rendrait heureux…
Lorsqu'il parle avec sa mère de ses difficultés dans l'école d'ingénieur où il est inscrit, celle-ci lui rappelle l'importance des valeurs de travail, de sécurité et de responsabilité…
Va-t-il se donner le droit de poursuivre son rêve ? Va-t-il être en mesure d'accorder une place prévalente à son désir dans son choix d'orientation ?
Peut-être Paul a-t-il trop souffert (et souffre-t-il encore) de l'absence de son père, du sentiment de fragilité que peut ressentir sa mère d'être éloignée de son mari…
Que faire ?
Pour l'instant, Paul ne peut pas poursuivre ses recherches de réorientation. Son besoin essentiel est que sa détresse soit reconnue. Pourquoi son père n'est-il pas resté plus longtemps auprès de lui ? Pourquoi n'a-t-il pas su différer son départ jusqu'à ce qu'il soit en mesure d'avancer par lui-même ?
Et si le départ de son père n'était pas l'élement déterminant ? Un père qui reste par devoir n'est-il pas également absent ?
Choisir des études artistiques, est-ce que cela signifierait pour Paul accepter que le départ de son père soit une bonne décision ?
Définir notre projet professionnel nous confronte à notre histoire.
Pour certains, cela se fait sans trop de difficultés ni trop de questionnements.
Pour d'autres, cela remet en question beaucoup de choses…
Ce sont des raisonnements comme celui-ci qui me font dire que les écoles d'ingénieurs sont assez galvaudées.
Une école d'ing sert à apprendre comment utiliser la science pour faire de la technologie, de l'innovation, de la conception voire de la recherche.
Au lieu de cela, on s'en sert très souvent comme une assurance tous risques pour un job bien payé dans les 6 mois qui suivent l'obtention du diplôme.
Il y a la conjoncture qui veut ça, mais également une forme de pression sociale, venant des enseignants du secondaire et des familles, pour qui tout ce qui a de bonnes notes doit forcément finir avocat ou médecin ou ingénieur… C'est prestigieux, lucratif, demandé, donc c'est parfait pour caser ses rejetons avec la satisfaction du devoir parental accompli.
Il est temps d'envisager l'assurance tous risques pour se lever joyeux tous les matins pendant 45 ans, mais on a encore du chemin à parcourir…
Bonjour Aurélien,
Vous analysez les choses du point de vue de la "pression sociale" (qui s'exerce très fortement du côté des parents dans leur volonté d'être de bons parents). Il est vrai que j'avais tendance à penser comme vous.
Mais pourquoi ?
Parce que dans mon éducation et à travers les choix que mes parents ont faits, ce sont les valeurs de liberté, d'épanouissement personnel et de plaisir individuel qui prédominent.
Mes parents se sont tous les deux éloignés de leurs familles respectives pour poursuivre des études supérieures (ma mère à plus de 6 000 km de chez elle et mon père à plus de 500). Tous les deux issus d'un milieu ouvrier, ils ont obtenu des bac+5 pour devenir cadres (en psycho en plus…vous imaginez la "distance sociale" vis-à-vis d'un père cheminot à la SNCF et d'une mère couturière à domicile). Ils parlaient continuellement de leur travail, de leurs lectures et de leurs aspirations personnelles à la maison. Il y aurait encore beaucoup d'événements à rapporter pour vous montrer combien la valeur de liberté était importante pour eux.
Mais cela ne veut pas dire que leur cheminement a été tranquille, serein et sans profondes remises en question.
Ces contradictions, ils me les ont transmises. C'est surtout cela que je souhaitais montrer au travers de l'histoire de Paul.
Je pense que sa mère en lui conseillant de donner un chance à l'école d'ingénieur a les meilleures intentions du monde. Pourquoi le fait de vouloir pour son fils qu'il ait l'assurance de trouver du travail serait une mauvaise chose ?
Evidemment, ce n'est pas tout à fait ce que vous dites. Mais je connais également des gens qui ont suivi leurs envies, poursuivant les études qui leur faisaient plaisir…et qui ne parviennent pas ensuite à trouver du travail. Et ce n'est pas du tout parce qu'il n'y a pas de débouchés dans leur branche, mais parce qu'ils se sentent tellement coupables qu'ils ne parviennent pas à "se vendre" dans le cadre d'un entretien de recrutement, que les lettres de motivation leur paraissent impossibles à écrire, etc.
Là encore, on pourrait penser qu'il ne s'agit que d'une histoire de volonté. S'ils se donnaient les moyens, s'ils avaient davantage de courage, s'ils s'écoutaient un peu moins…
Mais peut-être peut-on le comprendre autrement : d'un côté, les valeurs d'ambition et de détermination, de l'autre, les valeurs d'humilité et d'abnégation. Parfois, le choix est difficile et les conflits violents.
A bientôt,
Hélène
Bien sûr que sa mère a les meilleures intentions du monde, mais l’enfer en est pavé 😉 Le choix n’est pas binaire : passion vs. « sécurité », mais ce que je déplore, c’est que la passion ou l’envie n’entrent que rarement en ligne de compte.
J’ai plein d’ami(e)s qui, en milieu de DUT, voulaient s’orienter vers une école avec comme mot d’ordre « ça paye bien », sans plus savoir en quoi consistait le métier d’ingénieur.
Évidemment, on ne peut pas les blâmer, mais c’est faire un choix important un peu à la légère. À ce titre, les stages en entreprise sont une bénédiction : sortir de l’école, fréquenter des métiers qui pourraient être les nôtres dans le futur, et se rendre compte sur place de leurs réalités. Beaucoup de choix se sont précisés – ou corrigés – après les stages.
Après, je ne sais pas si c’est une question de valeurs. Personnellement, c’est une idée que j’ai eu assez jeune et c’est un choix presque évident : j’ai choisi la voie où j’avais l’impression que je pourrai « faire quelque chose », apporter ma pierre à l’édifice. Il y a plein de métiers qui seraient susceptibles de me plaire (l’ébénisterie, la facture de pianos, le piano tout court,…), mais je ne suis pas sûr que j’y inventerais quelque chose.
Là où je me sens profondément en décalage avec la plupart de mes camarades, c’est que j’ai l’impression que beaucoup sont entrés parce qu’ils ont vu de la lumière et que c’était ouvert… Mais s’ils ont eu le malheur de lâcher « peut-être une école d’ing » à la question « qu’est-ce que tu vas faire après ? », on les a poussé de suite (si les résultats suivaient) sans même prendre le temps de s’assurer que ce serait bien pour eux. Ce sont des gens qu’on retrouvera dans 10 ans confiseurs, pâtissiers, artistes ou dans le milieu associatif, après avoir plaqué un emploi qu’ils ne supportaient plus (j’en ai rencontré quelques uns comme ça).
Parce que je reste convaincu d’une chose : s’éclater dans ce qu’on fait est le meilleur gage de réussite.
À bientôt !
Trouve-t-on toujours parmi nos points forts ceux où nous pourrons apporter notre pierre à l'édifice ? Pensez-vous que nos aspirations coincident toujours avec les exigences du marché du travail ? je ne crois pas que cela soit aussi simple. Lorsqu'on choisit la filière S au lycée par exemple, on a après la Terminale un bagage très important en mathématiques et en physique. et ce, avec une absence totale de regard critique sur ce que nous apprenons. J'imagine mal comment on peut choisir en connaissance de cause avec une vision aussi étroite. Il est donc normal qu'on cherche par la suite à rentabiliser les efforts de ces années-là plus qu'autre chose. On contine donc dans cette voie : c'est le choix des classes préparatoires, puis celui de l'école d'ingénieurs. Lorsqu'en plus, on sait qu'il y a une garantie d'emploi au bout, on ne se pose pas vraiment la question. A-t-on le choix ? la conjoncture l'impose.
Non. On a fait des maths et de la physique, c'est vrai. Mais on a les a pratiquées en dépit du bon sens, et le bagage est bien léger, croyez-moi.
Si l'on continue dans cette voie après le bac, à mon sens, c'est plutôt poussé par des enseignants du secondaire qui ne connaissent rien d'autre que la prépa, sciences po et la fac de médecine que pour rentabiliser un capital intellectuel. Au passage, suivant les années, 40 à 45 % des admis à Sciences Po ont un BAC S…
De façon empirique et selon mes quelques années d'expérience, il y a un fort taux de réorientation dans les filières technico-scientifiques (en gros 8 à 10% de l'effectif la première année – à confirmer par Hélène), réorientations vers des voies qui n'ont souvent rien à voir avec les sciences (bibliothécaire, commerce, informatique, kiné, etc.).
Clairement pas. Cependant, même dans les filières bouchées, où seulement quelques postes sont proposés chaque année (métiers de l'artisanat d'art, par exemple, tel que la restauration de tableaux, ou professions artistiques, équitation, etc.), il y a quand même une place pour les deux ou trois meilleurs et/ou plus motivés.
Il y a donc un moment où il faut y croire et parier sur ses chances… Même pour devenir ingénieur, d'ailleurs. Parce que, mine de rien, il y a un concours à l'entrée, avec évaluation du dossier qui tient compte de tout le cursus passé, et 2 sessions d'examens par an pendant 3 à 5 ans, selon que la prépa soit intégrée ou non, avec certaines matières sacrément dégueulasses et pas triviales du tout (au hasard, matériaux pour l'ingénieur). Réussir là-dedans sans motivation mérite en soi la Légion d'Honneur.
Si vous connaissez une filière qui garantit un emploi à la sortie, ça m'intéresse. Pour parler des ingénieurs, les chiffres de 2011 font état de moins de 4% de chômage, en France. Mais voulez-vous que je vous dise ? Pour traîner depuis quelques années dans les couloirs des écoles d'ing, les étudiants qui sont là, non par intérêt, mais parce que le secteur est porteur, ça se voit. Et s'ils arrivent au bout de la formation (ce qui est rare, car partir pour 5 ans d'études sans intérêt personnel pour ce qu'on étudie, il faut être masochiste), ils se verront proposer des emplois de techniciens ++, pas de vrais postes d'ingénierie (grosse différence de salaire à la clé). L'envie ne se simule que jusqu'à un certain point, en face d'un recruteur. Croire qu'en sortant d'une école, l'emploi est garanti, c'est se mettre le doigt dans l'oeil. Les chances de trouver du travail sont peut-être plus élevées qu'ailleurs, mais il faut quand même transformer l'essai. Un employeur ne cherche pas qu'un diplôme (surtout quand l'entreprise n'est pas française, d'ailleurs…).
Nous sommes d'accord… Je me tue à répéter que l'Éducation Nationale vit sur une autre planète. Et comme j'en ai eu marre de prêcher dans le désert, je suis parti au Québec pour faire Polytechnique.
Pour bien faire, il faudrait coller les lycéens 1 mois par an en stage dans des entreprises, histoire de les sortir de leurs bouquins et de leur ouvrir des horizons que des perpétuels de l'Éducation Nationale ne pourront jamais leur faire découvrir. De plus, il faudrait faire rentrer les professionnels à l'école, dans certaines matières qu'il faudrait ajouter au cursus à partir du lycée (communication, bases de gestion de projet, travail en équipe, etc.). Mais les enseignants ne sont pas près de passer la main, et rien ne changera jamais, parce que c'est comme ça. Le monde change, mais pas l'école. Non seulement on ne remet pas à jour le socle des compétences de base (qui n'inclut toujours pas efficacement l'utilisation des outils numériques, que beaucoup d'enseignants ne maîtrisent pas eux-mêmes), mais en plus on sape les classiques qui font les fondements de notre culture (littérature, histoire, etc.).
Les seuls qui s'en sortent vraiment, ce sont les classes aisées qui ont les moyens de donner une instruction de qualité à leurs enfants, et qui ont elles-mêmes assez d'instruction pour pallier les manques de l'école de la République. Ce sont les milieux où les parents amènent leurs enfants aux concerts, dans les musées, à l'étranger, et où une grande bibliothèque trône là où d'autres ont mis une grande TV. Ceux qui s'en sortent sans venir de ces milieux sont juste des chanceux. L'école de la République est morte et enterrée depuis longtemps. Sauf dans les discours.
Bonjour,
Dans l’école d’ingénieur en 5 ans où je travaille, il y a plus de 25% d’échec dès la première année (15% d’abandon et 10% de « renvoi pour résultats insuffisants »). La majorité des étudiants a besoin d’être motivé pour travailler et réussir. Le « au bout du compte ça va passer quand même » ne fonctionne plus comme au lycée.
Je trouve l’analyse d’Aurélien tout à fait pertinente : on a vraiment intérêt à miser sur ce qui nous motive réellement.
Le seul problème que je vois, c’est que beaucoup d’étudiants ne savent absolument pas ce qui les motivent réellement. Et c’est là qu’un véritable travail d’accompagnement est nécessaire. Vers quels interlocuteurs se tourner pour être accompagné ? C’est malheureusement une question à laquelle il existe peu de réponse à l’heure actuelle…
A bientôt,
Hélène