Vous êtes-vous déjà senti incapable d'aborder un sujet d'examen alors que vous aviez appris votre cours et refait tous vos exercices de TD ?
Vous avez travaillé sérieusement, fait des fiches, relu vos fiches pour les mémoriser, vous n'avez pas hésité à poser des questions à vos enseignants et même travaillé en groupe de temps en temps…mais rien n'y a fait.
Devant votre feuille d'examen, c'est le blanc complet : vous ne comprenenez pas ce qui est attendu de vous.
Peut-être avez-vous néanmoins une idée du type de résultat qu'il faudrait trouver et même peut-être des outils et notions qui pourraient éventuellement vous être utiles.
Peut-être n'êtes-vous pas surpris quand vous consultez la correction ou quand vous demandez à vos amis "ce qu'ils ont mis sur leur copie".
Peut-être enfin auriez-vous été parfaitement capable de résoudre le problème ou l'exercice si l'on vous avait indiqué quel outil utiliser…
Mais le trouver par vous-même ? Jamais vous n'y auriez pensé.
Pourquoi donc ?
Et comment comprendre que vos efforts ne portent pas leurs fruits ?
Je vous ai parlé dans mon précédent article (comment comprendre et mémoriser un cours difficile) des deux processus à l'oeuvre lorsque vous apprenez : l'accomodation et l'assimilation.
Si vous appréhendez une matière complètement nouvelle pour vous, vous approprier les notions de base va nécessairement vous demander de faire des efforts…qui ne seront payants que sur le long terme (=processus d'accomodation).
Prenons un exemple : vous pourriez commencer à suivre un cours de norvégien alors que vous ne connaissez rien à cette langue.
Afin de vous familiariser d'emblée avec les mots et leur prononciation, votre prof peut décider de vous parler tout le temps en norvégien, et de vous aider à la comprendre en vous montrant des dessins, en faisant des gestes et en vous proposant des mises en situation.
Ce serait d'ailleurs ce qui vous arriverait si vous participiez à un échange linguistique ou à un semestre d'études en Norvège et que vous vous retrouviez avec des personnes qui ne parlent que le norvégien.
Vous seriez bien obligé, par la force des choses, de vous débrouiller : vous aussi, vous communiqueriez par gestes, vous feriez des dessins, etc.
Puis, progressivement, vous vous familiariseriez avec les sonorités de la langue, vous apprendriez quelques mots d'usage (manger, boire…) pour finalement parvenir à dire quelques phrases simples.
Après quelques mois, vous auriez certainement fait d'importants progrès. Cela vous aurait demandé certes des efforts importants, mais les résultats seraient là.
La patience et la persévérance sont donc essentielles.
Vous le savez bien et cela ne vous console pas ? Vous vous sentez condamné à devoir accepter vos mauvais résultats pour, peut-être, en obtenir de meilleurs plus tard ?
Laissez-moi vous raconter une histoire…
Au mois de septembre dernier, de nombreux étudiants sont venus me voir parce qu'ils ne comprenaient rien aux cours de mathématiques.
Tous avaient eu d'excellents résultats en Terminale et des mentions au Bac. Pourtant, la manière d'enseigner leur paraissait tellement nouvelle qu'ils se sentaient condamnés à l'échec.
Nos échanges pour essayer de comprendre où se situait le problème nous ont conduit à analyser les choses de la manière suivante :
Jusqu'au Bac, il est possible de "mémoriser" les réponses aux exercices.
Vous abordez un nouveau chapitre, vous faites les exercices simples d'application pendant le cours et votre prof vous explique ce que vous n'auriez pas compris.
Chez vous, vous vous attaquez aux exercices plus difficiles. Votre prof les corrige quelques jours plus tard. Et vous notez consciencieusement la correction.
Vous repérez que le nombre d'exercices-types est limité. Ils sont parfois complexes, mais dès l'instant où vous les avez bien compris et que vous les maîtrisez, vous vous entraînez à les refaire et ils ne vous posent plus de problème au moment des examens.
Vient enfin le moment de l'évaluation : vous êtes alors sûr que l'un ou l'autre de ces exercices-types va tomber.
Et vous savez d'avance que vous saurez le refaire sans aucune difficulté.
Pourquoi ?
Parce que vous n'êtes pas surpris.
Vous êtes préparé à la façon dont les questions vont s'enchaîner. Vous savez quel est l'outil (le théorème, la notion, la définition) qu'il vous faudra utiliser. Et vous savez comment procéder parce que vous l'avez déjà fait.
En première année d'études supérieures (ou lorsque l'on découvre une manière de faire cours totalement nouvelle), la démarche d'enseignement est très différente :
– Vous n'êtes pas soumis à un examen toutes les deux ou trois semaines mais à un à trois examens pour tout le semestre. L'examen porte donc sur toute une séries de notions (et non sur la dernière qui a été vue en cours).
– L'enseignement est départagé en cours et TD. Les cours en amphithéâtre sont denses et vous obligent à intégrer beaucoup d'informations que vous ne vous entraînez pas à utiliser d'emblée. Et les TD ne vous conduisent pas à envisager TOUS les exercices sur lesquels vous pourriez être interrogé au moment de l'examen.
Bien souvent, les étudiants se disent "dépassés" dans le cadre des cours magistraux : il y a trop d'informations, pas assez d'exemples, des démonstrations trop complexes, des explications insuffisantes…
Et en TD ?
Ils ne parviennent pas à préparer leurs exercices et se trouvent réduits à copier la correction proposée par le prof, persuadés qu'ils n'auraient jamais pu la trouver par eux-mêmes…
Voici les quelques conseils que je peux vous donner pour essayer de dépasser ces difficultés…
1. La manière de faire cours est différente : comment vous adapter ?
Sachez bien une chose : pour comprendre et mémoriser, il est impératif que vous anticipiez l'usage concret des notions que vous abordez.
Dans l'organisation cours/TD que je viens de présenter, les cours en amphithéâtre donnent souvent peu l'occasion au prof de donner des exemples concrets ou des applications des notions qu'il présente.
Il se peut également que l'UV soit tout à fait nouvelle pour vous ou abordée de manière très complexe, et que vous ne compreniez pas suffisamment de choses pour suivre et comprendre sur le moment.
Entre le cours magistral et le TD, c'est VOUS qui allez devoir travailler.
Le prof a fait un certain chemin : il vous a présenté le contenu que vous allez devoir vous approprier.
Certains enseignants sont d'excellents pédagogues : ils illustrent leurs démonstrations par des exemples, font des exercices au tableau pour vous aider à anticiper l'usage concret que vous pourrez faire des notions qu'ils abordent et répondent même à quelques questions…
Mais il faut que vous ayez en tête que le concept même du cours en amphi est contre-pédagogique : le prof ne peut pas "adapter" sa manière d'expliquer à chaqun des 250 étudiants qui se trouvent en face de lui.
Il fait pour la majorité (dans le meilleur des cas)…et peut-être n'en faites-vous pas partie.
Entre le cours et le TD, vous allez donc devoir parcourir le "chemin de compréhension" qui reste devant vous pour vous approprier complètement le contenu.
Concrètement ?
Partez des choses les plus simples avant d'aller vers les notions plus complexes
Faites d’abord des exercices d’application avant de passer aux exercices de réflexion (qui sont en général ceux qui vous sont posés en TD ou en examen).
Commencez par maîtriser les connaissances de base.
Sinon, c'est un peu comme si vous commenciez par lire directement un roman en norvégien alors que vous ne connaissez rien à cette langue.
Procédez graduellement, en commençant par vous confronter à des exercices de votre niveau, qui demandent d'utiliser des notions que vous avez comprises.
Cela prend plus de temps que de mémoriser d'emblée un exercice complexe.
Mais concrètement, qu'est-ce que cela va vous apporter de sauter les étapes ?
Si vous tombez à l'examen sur ce même exercie, vous saurez le refaire. Par contre, si l'on vous pose un problème qui vous demande de maîtriser différentes notions, indépendamment du contexte où vous les avez apprises, vous allez être perdu.
Il faut alors vous poser la question suivante…
2. Voulez-vous "avoir votre examen" ou progresser dans votre capacité à résoudre des problèmes ?
Là encore, beaucoup d'étudiants abordent les choses sous cet angle : ce qu'ils veulent, c'est leur examen. Apprendre à réfléchir, ils verront ça plus tard.
Au risque de vous surprendre, je ne pense pas nécessairement que cela soit un mauvais calcul.
Quand j'ai commencé mes études de psychologie, j'ai suivi plusieurs cours généralistes qui ne m'intéressaient pas du tout.
Psychologie générale, neurosciences, psychométrie, statistiques…
Dans ces disciplines, j'ai mémorisé un maximum de "réponses-types" sans chercher à approfondir, pour avoir tout simplement plus de temps à consacrer aux matières qui m'intéressaient vraiment.
Moi, ce qui m'intéressait, c'était la psychopathologie, la phénoménologie et la psychanalyse. Et encore, en première et deuxième année, les cours que nous avions sur ces thématiques étaient assez rébarbatifs.
C'était les bases. Et j'avais l'impression que je n'arrivais à rien.
J'avais par exemple un TD de psychopathologie de l'enfant dans lequel nous faisions des "études de cas" : la prof nous présentait par exemple la situation d'un enfant dont les parents consultaient un psychologue. Elle nous donnait quelques éléments sur son histoire, ses relations familiales, ses difficultés à l'école.
Puis elle nous demandait de proposer des hypothèses pour expliquer ses difficultés.
Que répondrions-nous aux parents compte tenu de leur demande ?
Je n'en avais aucune idée. Et lorsque d'autres étudiants proposaient des réponses et que la prof nous proposait sa "correction", je me disais invariablement : mais comment étions-nous sensés savoir cela ?!?
Aujourd'hui, je n'aurais plus aucune difficulté à réaliser ces "études de cas".
Et je comprends enfin ce qui me mettait en difficulté alors…
3. Réfléchir suppose de RE-trouver la connaissance dont vous avez besoin
Devant un problème de mathématiques, de programmation ou de psychopathologie de l'enfant, le principe est toujours le même : vous allez chercher dans VOTRE mémoire la connaissance qui va vous être utile.
Vous n'inventez rien.
Pourquoi n'avais-je aucune idée de la raison pour laquelle tel enfant ne savait pas apprendre à lire ou était sujet à des "terreurs nocturnes" ?
Tout simplement parce que je ne l'avais jamais "appris".
Aujourd'hui, en étudiant, en lisant et en pratiquant mon métier de psychologue, j'ai tissé progressivement des liens entre des situations et des manières possibles de leur donner du sens.
Cela ne veut pas dire que j'ai mémorisé des "explications plaquées". Si un enfant a des difficultés à l'école, cela peut être pour une multitude de raisons différentes.
Par contre, toutes ces raisons, je les ai déjà lues, entendues, découvertes quelque part…dans des livres, dans le cadre d'échanges avec des collègues, d'accompagnements de patients…
Je ne connais pas TOUTES les raisons qui permettent d'expliquer les difficultés scolaires de TOUTES les personnes qui en rencontrent, mais j'ai des idées, des hypothèses…qui me permettent de poser différentes questions aux personnes qui viennent me consulter pour comprendre leurs difficultés.
Ces questions me permettent de "chercher" à faire des liens.
Lorsque vous êtes face à un problème à résoudre, que se passe-t-il dans votre tête :
– vous cherchez à faire des liens entre les données du problème et vos connaissances mémorisées.
– parfois, vous avez déjà été confronté au même problème. Vous appliquez alors la méthode de résolution que vous avez apprise.
– parfois, certains aspects du problème vous sont familiers mais pas d'autres. Vous allez donc reprendre les notions, astuces ou techniques auxquelles ce nouveau problème vous font penser, et essayer de les articuler pour qu'elles collent à ce problème nouveau.
– enfin, il se peut que ce problème ne vous fasse penser à rien. Il est tellement nouveau que rien de ce que vous avez en mémoire ne vous semble utile pour l'appréhender.
Malgré ma formation et mon expérience, cela m'arrive régulièrement.
Par exemple, lorsque je prépare un nouveau cours à destination de mes étudiants, il est très fréquent que certains me posent des questions (très pertinentes évidemment) auxquelles je ne sais pas répondre.
J'ai beau chercher dans mes connaissances, faire appel à mes expériences passées, je suis incapable de donner une réponse qui me satisfait.
Je dis alors à l'étudiant qu'il faut que j'y réfléchisse…
Parfois, quelques heures suffisent pour que de nouveaux liens se tissent dans ma tête :
– je n'ai jamais été confrontée à ce problème particulier, mais à une foultitude de problèmes différents dont les enseignements, articulés les uns aux autres, me permettent de trouver au bout du compte une réponse adéquate.
Mais il arrive également que je ne trouve rien.
Que fais-je alors ?
Je me remets à lire, à échanger avec mes collègues et donc à chercher de nouvelles informations pour trouver une réponse à ce problème totalement inédit pour moi.
La question reste cependant de savoir comment organiser ses connaissances, notamment au cours de la période de révision, pour favoriser ce travail de mise en lien qui permet une réflexion efficace.
4. Comment "organiser" vos connaissances pendant la phase de révision ?
Au moment de votre examen, peut-être ne serez-vous pas capable de trouver la réponse à TOUS les exercices posés.
Par contre, si votre méthode de travail est efficace, vous devrez être en mesure de re-trouver toutes les connaissances que vous avez apprises et utilisées au moment de vos révisions.
Pour ce faire, il me semble important de passer d'une méthode de travail qui vise à mémoriser des informations, à une méthode de travail qui vise à maîtriser la résolution de problèmes.
Mais les deux approches peuvent tout à fait être complémentaires.
Par exemple, en particulier dans les matières scientifiques, au lieu de faire des fiches de révision qui listent des formules à apprendre par coeur, vous pourriez faire des fiches qui compilent les manières de résoudre un problème particulier :
– Comment démontrer qu'une suite est convergente ?
– Comment calculer l'accélération d'un mobile en fonction de son référentiel ?
– Comment calculer une équation différentiel en fonction de son type ?
Ces exemples ne doivent absolument pas vous parler si vous ne faites pas de sciences…
Essayons un exemple en psychologie :
– Comment comprendre les difficultés d'apprentissage d'un étudiant en première année d'école d'ingénieur ?
Les causes peuvent être multiples, variées et complexes.
Il y a quelques années, les étudiants me posaient des questions et m'exposaient des difficultés concrètes auxquelles je ne savais pas répondre.
J'ai lu beaucoup, je les ai écoutés, j'ai échangé avec d'autres professionnels qui se posaient les mêmes questions que moi.
Aujourd'hui, je suis plus à même d'aider les étudiants que je rencontre parce que j'ai organisé toutes mes connaissances sur le sujet.
Quand un étudiant me pose une question, je fais d'emblée de multiples liens avec tous les autres étudiants que j'ai rencontrés, tous les livres que j'ai lus et toutes les analyses que j'ai déjà produites.
Et pourtant, il m'arrive encore de butter dans certaines situations. Je continue donc à chercher, à lire, à réfléchir et à échanger...
J'espère vous avoir donné envie de faire de même, afin que ce soit avant toute chose votre capacité à réfléchir et penser par vous-mêmes qui vous importe et vous donne envie de progresser dans les études que vous suivez.
Bonjour,
Je suis étudiante en école d'ingénieurs, en informatique. J'apprécie beaucoup votre blog que j'ai découvert il y a quelques semaines, et c'est avec grand intérêt que je lis ses articles. Depuis le début de l'année, j'ai en effet des difficultés à m'approprier les matières étudiées, qui sont complètement différentes de tout ce que j'ai pu étudié jusqu'à présent ( Je suis issue d'une classe préparatoire MP option SI).
Je m'attache toujours à être autonome dans mon travail, afin d'être efficace lorsque je serai amenée à résoudre des problèmes dont les solutions n'existent pas (en gestion de projet par exemple). Mettre donc des mots sur les mécanismes de compréhension rassure et démystifie ce qu'on attend de nous. Il est vrai qu'on ne pense pas à "parcourir le chemin de compréhension" pour nous approprier certaines notions, lorsqu'on n'anticipe pas l'usage concret de ces dernières, d'autant plus s'il s'agit d'un cours nouveau. On préfère se laisser "guider" par l'enseignant et l'on a peur de suivre des "mauvaises" voies si l'on consulte des références autres que celles du cours. J'en sais quelque chose puisque certaines références sur lesquelles je me suis appuyée m'ont paru si décourageantes que je laissai tomber en ayant à peine commencé. Alors qu'il m'aurait suffi comme vous dites de commencer par des maîtriser des bases… Pas si simple lorsque les TP s'enchaînent et qu'il faut les finir avant une date limite… On oublit la patience et la persévérance essentielles dans chaque processus d'apprentissage. Il y a, je crois – en informatique peut être plus qu'ailleurs -, la nécessité d'apprendre par et avec les autres. L'esprit concours de la prépa nous le fait parfois oublier .
Bonjour Saloua,
Ce que vous écrivez me fait penser à une discussion que j'ai eu avec des étudiants la semaine dernière.
Ils me parlaient de l'un de leurs enseignants en mathématiques qui les mettaient en difficulté. Je savais que ce prof a pour ambition première d'aider les étudiants à penser. Il a à coeur dans chacun de ses cours de leur montrer comment un même exercice de mathématiques peut être appréhendé de différentes manières, que différents théorèmes ou définitions peuvent être mobilisés et qu'il convient avant tout de comprendre (et donc de pouvoir justifier) pourquoi on utilise tel outil plutôt que tel autre.
Je trouve pour ma part cette approche admirable : elle invite les étudiants à se questionner et à réfléchir et non à appliquer "bêtement".
J'essayais néanmoins de comprendre le point de vue des étudiants.
Car le TD de cet enseignant se "vidait" au profit de celui d'un enseignant plus "scolaire", qui se contente de donner la solution des exercices.
Voici ce que les étudiants m'ont expliqué : ils ont besoin de "méthodes" et d'informations directement applicables.
Je me suis néanmoins étonnée : n'avaient-ils pas envie de comprendre ?
"Mais nous ne faisons qu'un ou deux exercices en une séance ! s'écrièrent-ils, alors que tous les autres groupes en font plus de six. Comment voulez-vous qu'on soit prêts pour notre examen ?"
Ce que cela m'a amené à comprendre, c'est qu'il fallait qu'ils puissent s'entraîner, peut-être sans vraiment comprendre dans un premier temps, avant d'aller plus loin. Et que cette "stratégie" était la conséquence directe de notre système d'enseignement.
Lorsque nous demandons aux étudiants d'intégrer en très peu de temps un contenu très dense et étendu, nous devons nous attendre à ce qu'ils essayent d'emprunter la voie la plus courte.
Une méthode "clé en main" est en effet beaucoup plus rapide à intégrer qu'une démarche globale.
Evidemment, la méthode "clé en main" ne permet pas de devenir autonome dans sa manière d'aborder les exercices, mais dans la plupart des cas, elle permet au moins d'avoir la note qu'il faut à l'examen.
J'en viens donc à penser que pour que les étudiants aient vraiment envie de prendre du recul vis-à-vis du contenu que nous leur transmettons, il faut que celui-ci ait un sens, qu'ils puissent envisager l'usage concret qu'ils pourront en faire et qu'ils soient accompagnés dans cette compréhension.
A bientôt, Hélène