Echouer pour s’améliorer

Découvrez la plateforme d’auto-formation en ligne que j’ai conçue en collaboration avec Hélène BOURGEOIS ; elle est en accès libre et gratuit : pourcocreer.com

Cet article est un extrait du troisième chapitre.

Echouer pour s’améliorer

Comment se faire confiance, s’adapter aux contraintes de son environnement, persévérer en cas de difficulté et déployer sa créativité au sein d’une équipe si l’on a peur d’échouer ?

Finalité : Intégrer l’erreur comme une étape nécessaire et souhaitable du processus d’apprentissage au sein d’une équipe.

Objectifs : 

  • Comprendre que l’apprentissage se fait par essais, erreurs et rectifications.
  • Identifier les freins à l’itération (= action de répéter, faire à nouveau pour s’améliorer) dans le cadre d’un projet collectif.
  • Découvrir des outils au service de l’itération et du codéveloppement entre pairs.

Vue d’ensemble :

Partons d’un exemple…

Alors qu’il avait sept ou huit ans, mon fils me demanda de l’écouter réciter une leçon de conjugaison. Les réponses à la main, je devais vérifier qu’il ne commettait aucune erreur. Spontanément, je pris cette mission très à coeur et m’empressai de le corriger chaque fois que nécessaire. 

Il commença par intégrer mes corrections sans broncher, jusqu’à ce qu’une faute répétée trop de fois à mon goût me fasse sortir de mes gonds. Il persévérait dans l’erreur ! Que devais-je donc bien faire pour qu’il se rentre la réponse exacte une bonne fois pour toute dans la tête ?!?

Il eut alors une réaction à laquelle je ne m’attendais pas. Concentré et sûr de lui, il me dit : “maman, tu es censée m’encourager”. 

Son aplomb me laissa sans voix. Comment et pourquoi en étais-je venue à adopter un ton condescendant et agacé, alors que j’étais fondamentalement convaincue que les erreurs étaient nécessaires et même bienvenues dans le cadre du processus d’apprentissage ?

Cette question exprime l’enjeu central de cet article. Je réagissais comme si les erreurs constituaient une menace. Mais une menace de quoi ? Et pour qui ? 

J’avais fait l’expérience à de nombreuses reprises du bien fondé d’un accueil bienveillant et reconnaissant des erreurs. Comment pouvais-je l’intégrer à ma posture et à mon écoute afin qu’elles soient acceptées comme légitimes et accueillies comme des leviers de progrès ?

Cliquez ici pour accéder à la suite : La peur de l’échec

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.