Comment réussir vos études supérieures ?

Régulièrement, je vous propose sur ce blog une nouvelle manière de comprendre les sources de la réussite dans le cadre des études supérieures. Je lis, je m'informe, je réfléchis avec des collègues, je discute avec mes étudiants et chaque fois, mes idées se précisent.

Voici donc une nouvelle synthèse de ce qui va selon moi vous aider (si vous êtes étudiant) ou vous aider à aider (si vous êtes un professionnel) à comprendre les différents paramètres qui ont une incidence sur la réussite et la motivation.

Vous pouvez cliquer sur l'image pour l'afficher au format .pdf

2 thoughts on “Comment réussir vos études supérieures ?”

  1. Bonsoir Hélène,

     

    Je commence à prendre un peu de recul sur mes études, après 3 ans passés à l'université. Je pense donc pouvoir avoir un regard critique sur la synthèse que vous venez de peaufiner.

    Je suis d'ailleurs largement d'accord avec le diagramme. Je le résumerai en "identifier pour l'autonomisation" : identifier les problèmes, en apprenant à se connaitre (le diagramme entier rejoint entre autre les 3 profils d'un individu de Jean-François Michel), à aller chercher l'information du déroulement des études (comment se déroule le cours, les exams), à identifier les problèmes auxquels on fait fasse et enfin, et enfin à identifier les personnes et les outils qui peuvent nous aider à faire face aux problèmes.

    Le raisonnement fonctionne aussi relativement bien dans le sens contraire. Au lycée, j'ai été autonome sur l'apprentissage des matières scientifiques (de par l'adéquation entre les méthodes d'enseignement et mes méthodes d'apprentissages) alors que je ne l'étais pas du tout dans d'autres (histoire, langues), où j'apprenais pour le DS et par ce qu'il fallait apprendre mais où j'ai tout oublié. Je n'avais pas à l'époque fait un effort de réflexion pour que mes méthodes d'apprentissage en matières scientifiques correspondent aux méthodes d'enseignement, c'était comme ça. C'était aussi sans réflexion aucune que mes méthodes n'étaient pas les bonnes en fonction de mon profil pour les autres matières !

    Je peux peut être dire que j'ai commencé à mettre en place la démarche du diagramme pour l'anglais et le chinois à l'université. En revanche, c'était bien tard (pour l'anglais) puisqu'il ne me restait plus qu'un semestre et que ma méthode d'apprentissage ne peut être efficace que sur le long terme (au moins un an et demi).

    Avec votre aide, et aussi surement par moi-même, j'ai répondu à toutes les cases du diagramme au cours de mes années universitaires. Sauf deux cases, les deux qui parlent du projet, car pour ma part, ce n'est en rien (ou presque) ma source de motivation. Après avoir lu le livre sur les 7 profils d'apprentissage, c'est assez naturellement que j'ai découvert que j'étais de profil de motivation : "vais-je apprendre".

    Ce qui va suivre est un remarque mais elle est peut être finalement dirigée vers moi au sens où je la fait à plus ou moins tout mon entourage. Je n’ai pas le souvenir que vous expliquiez le possible gain pour certains de chaque principe ou outil. Par exemple, je ne me souviens pas lorsque vous aviez parlé de la gestion du temps d’avoir expliqué pourquoi, pour certains, c’était indispensable dans le sens où exprimer ces intentions de travail sur un planning était déjà une clarification du travail,  un gain de temps pour ceux qui n’en ont pas assez, etc. Vous disiez « juste » que ça permet de se placer dans une démarche positive de travail dès le début d’une séance de travail où que ça permettait de répartir le travail dans le temps imparti (et non de le faire juste avant le partiel). Du coup, pour moi, c’est un peu comme si vous me mentiez sur la marchandise, car, dans ce cas-là ma gestion du temps était déjà presque automatique, je n’avais pas besoin d’y penser et y penser m’embrouillait plus qu’autre chose. Du coup, l’estime que j’avais sur la technique et par extensions, sur les techniques qui suivaient baissait avant même de les avoir expérimentées. L’exemple du temps n’est peut-être pas le meilleur dans le sens où, dans ce cas, les implications sont implicites, mais dans le cas de la source de motivation, c’est déjà moins implicite que se trouver un projet en adéquation avec la formation est une source de motivation qui permet d’augmenter l’intérêt que l’on a pour le travail. Le problème vient peut-être du fait que je sois lent à faire le rapprochement entre « principe » et « bénéfice que je pourrais potentiellement en tirer ». Je ne sais pas trop. :/ C’est peut aussi être dû au fait que je n’avais pas clairement identifié de points sur lesquelles je souhaitais avoir un outil ou un principe plus performant.

     

    Toujours au plaisir de discuter,

    Maxime

Répondre à sana Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.